Que vous fassiez partie des enthousiastes de la protection de l’environnement ou au contraire des sceptiques, un même constat s’impose : les secteurs liés à la gestion et la préservation de l’environnement représentent une extraordinaire manne financière et offrent des perspectives d’emploi particulièrement encourageantes.
Selon la récente publication du centre de formation du WWF «Marchés environnementaux en Suisse – Perspectives économiques et d’emploi», l’économie verte au sens large a connu durant la dernière décennie une croissance annuelle deux fois supérieure à la croissance de l’ensemble de l’économie helvétique. Avec une moyenne de 6,3%, son chiffre d’affaires culmine à près de CHF 50 milliards.
En terme d’emploi, le tableau est positif bien que nuancé. D’un côté, les activités liées à la protection directe de l’environnement emploient quelque 16'000 personnes, chiffre en très légère augmentation ces dernières années mais qui ne devrait pas connaître de développement spectaculaire. De l’autre côté, les activités ayant pour finalité l’amélioration des processus de production (transport, construction, secteur alimentaire) et ayant donc un impact positif sur l’environnement représentaient en 2009 pas moins de 100'000 postes contre 50'000 en 2001. Suivant la tendance actuelle, le WWF chiffre à au moins 150'000 le nombre d’emplois générés par ce type d’activités en 2020. La construction et la production énergétique sont actuellement les moteurs de croissance de l’économie verte.
L’étude souligne par ailleurs la position de leader occupée par la Suisse dans les domaines du recyclage, de la sylviculture, des énergies renouvelables et du transport de fret sur rail.
Source:
WWF, Juin 2011, «Marchés environnementaux en Suisse – Perspectives économiques et d’emploi».