Le cabinet d'audit et de conseils PwC a mené durant la deuxième moitié de l’année 2011 une enquête auprès de jeunes diplômés dans quelque 75 pays afin d'identifier le profil des nouveaux employés et les conséquences pour les entreprises.
Sans surprise, une large majorité (66%) considère l'acquisition d'une expérience internationale comme une étape essentielle de sa carrière. Les participants suisses à l'enquête ont toutefois un avis moins tranché sur la question, puisque seuls 55% sont du même avis et 25% de l'avis contraire, les autres personnes sondées étant sans opinion.
Dans l'ensemble, les jeunes diplômés s'attendent à bénéficier d'une importante flexibilité par rapport à leurs horaires de travail. C'est par ailleurs un facteur qu'un tiers des participants helvètes jugent primordial pour qu'un employeur apparaisse attractif à leurs yeux, contre un cinquième du total des participants. Les suisses sont en revanche nettement moins enclin à rechercher leur employeur en fonction de l'adéquation entre ses valeur et les leurs (37% contre 59% au total).
Les critères majeurs qui rendent une entreprise attrayante pour les suisses sont les suivant (par ordre décroissant d'importance):
- les opportunités d'évolution de carrière;
- la compétitivité du salaire et autres avantages financiers;
- la flexibilité des horaires de travail;
- les avantages non financiers (assurance santé, participation au 2e pilier, etc.);
- l'adéquation avec les valeurs de l'entreprise.
D'intéressantes tendances ont été observées, bien que la plupart semble couler de source. Ainsi, par rapport aux résultats d'une enquête menée en 2003, la proportion de jeunes anticipant de travailler pour au plus cinq employeurs durant leur vie active est passée de 75% à 54%. Autre constat, le salaire semble diminuer en importance au profit du développement personnel et de l'équilibre entre vie privée et vie professionnelle. La capacité des entreprises à favoriser un tel équilibre est toutefois contestée puisque plus du quart estime que la situation ne correspond pas à leurs attentes. Pour finir, la nouvelle génération d'employés est friande d'électronique. Alors que 41% préfère la communication en ligne, les trois quarts estiment que l'accès aux outils technologiques améliorent leur efficacité.
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